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This study aimed to analyse the forms of emotional labour of 34 teachers during 132 critical incidents experienced in detention centres. Inductive analysis revealed three forms referring to a genuine expression of emotions. They grouped 53.8% of the critical incidents collected (e.g. “Feeling and expressing positive emotions generated by a pleasant situation”). Three other forms referred to an active emotional labour (46.2% of critical incidents collected), consisting in mastering the feeling and/or the expression of emotions (e.g. “Mastering negative emotions generated by an unpleasant situation”). Statistical analysis did not reveal significant difference according to the teachers’ gender and experience. The influence of contextual factors and individual differences on the teachers’ emotional labour is discussed.
Cette étude visait à analyser les formes de travail émotionnel de 34 enseignants lors de 132 incidents critiques vécus en milieu fermé. L’analyse inductive a révélé trois formes faisant référence à l’expression authentique des émotions ressenties. Elles regroupaient 53,8 % des incidents critiques recueillis (par exemple « Ressentir et exprimer des émotions positives générées par une situation plaisante »). Trois autres formes renvoyaient à un travail émotionnel actif (46,2 % des incidents critiques recueillis), consistant à lutter pour modifier le ressenti et/ou l’expression des émotions face aux élèves (par exemple « Maîtriser ses émotions négatives générées par une situation déplaisante »). Les analyses statistiques n’ont pas révélé de différence significative selon le sexe et l’expérience professionnelle des enseignants. L’influence des facteurs contextuels et des différences individuelles sur le travail émotionnel des enseignants est ainsi discutée.
