L’auteur révèle par une analyse minutieuse que les droits de l’homme et la démocratie constituent les nouveaux pièges utilisés par les classes dirigeantes de l’Occident alliées à des forces sociales internes, depuis qu’elles ont décidé d’intégrer le continent africain dans le marché mondial capitaliste, selon des modalités correspondant aux différentes phases de l’accumulation du capital. Ces pièges empêchent les Africains d’opérer les ruptures douloureuses indispensables à la transformation de leurs conditions d’existence et de leur être.A partir de cette analyse, l’auteur s’interroge sur le rôle qu’une éducation critique peut jouer pour une prise de conscience qui soit, pas seulement des Africains, mais aussi de l’entière humanité. En effets, la nécessité existe qu’une éducation critique ne soit pas de façade, mais assure réellement une interaction globale débouchant sur une véritable démocratie qui, d’autre parte, attende encore sa théorisation politico-éducative appropriée cent ‘ans après John Dewey. Donné que l’Afrique n’est pas séparée du reste du monde par une « muraille de Chine », une telle théorisation doive être bien élaboré pour éviter deux choses, comme l’a bien vu Aimé Césaire : s’enfermer dans le particulier ou se diluer dans l’universel.
Through a careful analysis, the author reveals that human rights and democracy are the new traps used by the ruling classes of the Western countries allied to internal social forces, since they decided to integrate the African continent in the capitalist world market, according to modalities corresponding to the different phases of capital accumulation. These traps prevent Africans from making the painful ruptures essential to changing their living conditions and their being.From this analysis, the author wonders about the role that a critical education can play for an awareness that is not only of Africans, but also of all humanity. Indeed, there is a need for a critical education not to be a facade, but really to ensure a global interaction leading to a true democracy which, on the other hand, still awaits its appropriate political-educational theorization a hundred years after John Dewey. Given that Africa is not separated from the rest of the world by a "wall of China", such a theorization must be well elaborated to avoid two things, as Aimé Césaire has clearly seen: locking oneself in the particular or to dilute in the universal