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Dylan Dachet, Daniel Faulx, Ariane Baye
According to the work of several cognitive psychologists, analogy is a central process in thinking. However, research has yielded mixed results with regard to the effectiveness of this process in learning. Our experimental study postulates that the semantic distance that an analogy establishes between its source and its target is the main determinant of its cognitive impact. Our study tests this hypothesis by comparing the results of upper secondary students (N=221) in memorisation, comprehension, and transfer according to the types of analogies. Our results show that distal analogy produced the greatest effect sizes (respectively ES = +0,60; +0,58) compared to the other experimental conditions.
Selon les travaux de plusieurs psychologues cognitifs, l’analogie constitue un processus central de la pensée. Cependant, des recherches ont abouti à des résultats contrastés quant à l’efficacité de ce processus sur l’apprentissage. Notre étude expérimentale part du postulat que la distance sémantique qu’une analogie installe entre sa source et sa cible est le déterminant principal de son impact cognitif. Elle met à l’épreuve cette hypothèse en comparant les résultats d’étudiants (N = 221) de la fin de l’enseignement secondaire sur les dimensions mémorisation, compréhension, et transfert selon les différents types d’analogies à partir desquelles un concept leur a été présenté. Nos résultats montrent que l’utilisation de l’analogie distale a produit les effets les plus positifs (respectivement ES = +0,597 ; +0,575…) comparativement aux autres modalités.
