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This article evaluates the relations which exist, for « French second grade » students, between various evaluations of Mathematics and Physics (self evaluation by students and evaluation by their teachers) and prospects for progression to scientific sixth form. Findings include the emergence of significant differences between boys and girls, in terms of their wishes to enter « 1 st S », among students considering themselves to be only average, and to the advantage of boys. A similar trend was seen regarding teachers, who were more likely to suggest progression to « 1 st S » for boys whom they considered to be only average than they were for girls who had achieved the same degree of success.
The longitudinal approach adopted also enhances the signifiant impact of the spontaneous whishes expressed by students concerning their subsequent acceptance for « 1 st S ».
Le présent article examine, chez des élèves de Seconde, les relations se manifestant entre diverses évaluations de la réussite scolaire en mathématiques et physique (auto-évaluations des élèves et évaluations effectuées par leurs enseignants) et les perspectives d'orientation en Première scientifique (projet des élèves et avis des enseignants).
De cet examen, il ressort entre autres, que c'est parmi les élèves se jugeant moyens que des différences significatives apparaissent entre garçons et filles quant au projet de passer ou non en Ve S, et ce, dans le sens habituellement observé. Une tendance similaire se manifeste chez les enseignants, qui préconisent plus souvent le passage en Ve S pour les garçons qu'ils jugent moyens dans leur discipline, que pour les filles auxquelles ils attribuent ce même niveau de réussite.
La perspective longitudinale adoptée permet en outre de mettre en relief l'impact significatif de la demande spontanée de l'élève quant à son admission ultérieure effective en Ve S.
