Stéphan Pezé, Christelle Théron
Depuis quelques années, des salariés soucieux des enjeux de l’Anthropocène s’organisent volontairement sous la forme de collectifs pour transformer leurs organisations de l’intérieur. Ce phénomène, peu étudié, est à la croisée des microfondations de la responsabilité sociale de l’entreprise et de l’activisme interne. L’analyse de sources secondaires révèle que ces collectifs parviennent à initier des changements en construisant des lignes de crêtes, des relations délicates avec différentes parties prenantes internes.