Depuis quelques années, des salariés soucieux des enjeux de l’Anthropocène s’organisent volontairement sous la forme de collectifs pour transformer leurs organisations de l’intérieur. Ce phénomène, peu étudié, est à la croisée des microfondations de la responsabilité sociale de l’entreprise et de l’activisme interne. L’analyse de sources secondaires révèle que ces collectifs parviennent à initier des changements en construisant des lignes de crêtes, des relations délicates avec différentes parties prenantes internes.