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Claire Bonnard, Nathalie Droyer, Jean-François Giret
Les stages dans l’enseignement supérieur, en particulier depuis le « plan réussite en licence », se sont multipliés avec l’idée de professionnaliser les étudiants. Une relation tripartite entre les universités, les entreprises, les administrations ou associations et l’étudiant stagiaire lui-même s’instaure pour permettre la dimension formative de ces stages. Mais cette dimension ne peut opérer qu’à certaines conditions liées aux contenus des missions, à la préparation, l’encadrement et l’évaluation du côté de l’université et de l’organisme d’accueil et à la posture réfléchie du stagiaire. Cet article propose une typologie des stages, à partir d’une enquête auprès d’étudiants inscrits en troisième année de licence générale d’une même université, où les étudiants sont interrogés sur ces différents critères. Les quatre types de stages identifiés se différencient fortement par leur plus ou moins grande articulation avec la formation. Même si le taux de satisfaction des étudiants par rapport au stage est élevé, les stages les plus formateurs aux études rassemblent à peine plus d’un étudiant sur cinq.
Higher education work placements designed to enable students to develop professional skills have proliferated, and particularly so since the introduction of the “Plan Réussite en Licence”. A tripartite relationship between universities, companies, public authorities or associations, and the student is established to enable the formative dimension of these placements. But this dimension can only be delivered under certain conditions related to the content of the jobs, preparation, supervision and evaluation on the part of the university and the host organisation, and the reflective posture of the student concerned. This article proposes a typology of work placements, based on a survey of students in their third year of university studies, in which they were asked about these different criteria. The four types of work placement identified differ greatly in their degree of linkage with the course. Even if the degree of satisfaction with the work placement is high, only just over one student in five finds it very beneficial to their studies.
