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This summary note focuses on French research studies (between 1985 and 2015) which address the topic of disruptive behaviour in schools through different subjects of sociological study. Disruptive behaviour in school is seen as a notion which can be used to account for a pluralitý of issues which, if they are handled in a disjointed way, merely bring together the things which cause problems in schools and identify “those” who cause these problems. In the first part of this note, which was published in issue 208, we looked at various tensions and debates which run through work on disruptive behaviour in schools and, in doing so, the institutions involved through academic productions: questions relating to the margins of action and resistance deployed by the actors, the free will of the individual, the impact of 'contexts' in education, the positioning of the school as a local actor or as a sanctuary school, educational inequalities, the drafting of school rules, the influence of the academic nature of the school on educational spaces, etc., were, therefore, picked up on. The quantitative assessment of academic productions has already begun to show the most recent trends in research on disruptive behaviour in schools, the stifling of the field at certain times by certain research subjects and the then close links between state funding, political agenda and educational research. In this second part, we return to these links and also to the emergence of paradigms which are spreading both in research about school disruption and more generally in the sociology of education. We question the political handling of school disruption, showing how new school-based and educational problems are emerging from the school arena and becoming public problems. This new age of disruptive behaviour in schools reflects a temptation to decontextualise the ways in which these problems are produced and structured, as well as the ways in which they are dealt with. We, therefore, seek to examine how research questions these changes, and what they tell us about the evolution of the sociology of education in general.
Cette note de synthèse s’intéresse aux travaux de recherche français qui, entre 1985 et 2015, traitent des désordres scolaires au travers de différents objets sociologiques. Les désordres scolaires sont considérés comme une notion à partir de laquelle il est possible de rendre compte d’une pluralité d’objets qui, s’ils sont traités de manière disjointe, participent d’une mise en cohérence de ce qui fait problème à l’école comme de la désignation de « ceux » qui lui font des problèmes. Dans le premier volume de cette note paru dans le numéro 208, nous avons abordé divers débats et tensions qui traversent les travaux sur les désordres scolaires et, ce faisant, les institutions engagées au travers des productions scientifiques : ont ainsi été restituées les interrogations relatives aux marges d’action et aux résistances déployées par les acteurs, au libre arbitre de l’individu, à l’incidence des « contextes » en éducation, au positionnement de l’école comme acteur local ou comme école-sanctuaire, aux inégalités de scolarisation, au travail de la norme scolaire, à l’emprise de la forme scolaire sur les espaces éducatifs, etc. Le traitement quantitatif des productions scientifiques a d’ores et déjà commencé à montrer les tendances les plus récentes de la recherche relative aux désordres scolaires, l’écrasement du champ en certaines périodes par certains objets et les relations, alors étroites, entre commande publique, agenda politique et recherche en éducation. Nous revenons dans ce second tome sur ces relations comme sur l’émergence de paradigmes qui se diffusent tant du côté des travaux de recherche sur les désordres scolaires que plus globalement en sociologie de l’éducation. Nous interrogeons le traitement politique des désordres scolaires, en montrant comment de nouvelles problématiques scolaires mais aussi éducatives s’extraient de la scène scolaire pour se structurer comme problèmes publics. Ce nouvel âge des désordres scolaires rend compte d’une tentation de décontextualiser les modalités de production et de structuration de ces problèmes, comme des formes de leur prise en charge. Dès lors, nous cherchons à interroger la manière avec laquelle les recherches questionnent ces transformations, et ce qu’elles disent de l’évolution de la sociologie de l’éducation en général.
