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Hilda Varela
Estudiar la política exterior de México hacia África no es tarea fácil: a las dificultades para obtener información cualitativa se suma la notable ausencia de ese continente en la agenda de política exterior y en la opinión pública. Entre desconocimiento, desinterés y prejuicios racistas, se aprecia en esencia la continuidad de la política exterior hacia África. En los primeros años del periodo estudiado (2012-2018), aquel continente aparecía como un título más en documentos oficiales, sin contenido. En los últimos años del sexenio se desplegó un relativo activismo de la política exterior económica, en lo que parecería un intento de seguir un comportamiento similar al de otras economías emergentes (China, India, Turquía), pero con capacidades limitadas.
Studying Mexico’s foreign policy towards Africa is not an easy task. The difficulties of obtaining qualitative information are compounded by the notable absence of that continent from the foreign policy agenda and in public opinion. Between ignorance, disinterest, and racist prejudices, the essential feature of foreign policy towards Africa is one of continuity. In the first years of the period studied (2012-2018), that continent appeared as just another title in oficial Mexican documents, with little content. In the latter years of the administration a relatively greater activism in foreign economic policy was deployed, in what would seem to be an attempt to emulate the behavior of other emerging economies, such as China, India, and Turkey, but with limited capabilities.
Il n’est pas simple d’étudier la politique du Mexique vis-à-vis de l’Afrique. Aux difficultés pour obtenir de l’information fiable s’ajoute le fait que ce continent-là ne figure pas vraiment dans l’agenda de la politique étrangère mexicaine ni dans celui de l’opinion publique. Sous la méconnaissance, le désintérêt et les préjugés racistes, on arrive à percevoir la continuité d’une vague politique mexicaine envers l’Afrique. Le long des premières années du gouvernement qui nous intéresse, le continent en question était cité dans des documents officiels mexicains qui en parlaient à peine. Par contre, vers la fin de cette période présidentielle la politique économique extérieure du Mexique a été animée par un certain activisme, suivant l’exemple d’autres puissances émergentes (telles que la Chine, l’Inde ou encore la Turquie), mais ses ressources étaient limitées.
