Marie David
This article contributes to the sociology of knowledge in higher education by focusing on the students’ perspective, i.e. how they construct a collective view of the work they have to do. It is based on a survey of first-year undergraduate students in sociology, chemistry and physics. The author analyses the learning of knowledge as a particular example of a collective work situation, which can be studied using interactionist sociology of work tools. The aim here is to ascertain how students solve some of the problems they face, such as managing the amount of work they have to do and prioritising academic tasks.
Cet article contribue à la sociologie des savoirs dans l’enseignement supérieur en s’intéressant à la perspective des étudiants, c’est-à-dire à la manière dont ils construisent un point de vue collectif sur le travail qu’ils ont à faire. L'auteure s’appuie sur une enquête portant sur des étudiants de première année de licence, en sociologie, chimie et physique. Elle analyse l’apprentissage des savoirs comme un cas particulier de situation collective de travail, qui peut être étudié avec les outils interactionnistes de sociologie du travail. Il s’agit ici de comprendre comment les étudiants résolvent certains des problèmes qui se posent à eux, comme la gestion de la quantité de travail à faire et la hiérarchisation des tâches universitaires.