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Bernard Belbara
To take a look on the criminal protection of the family in the Cameroonian law No. 2016/007of12 July 2016 on penal Code, that is the aim of this article. In a dynamic approach, we suggest to question the beneficiary(ies) of this protection whether is it to protect the family institution or, on the contrary, family members in their individuality. From the analysis of the new penal Code provisions, it appears that the legislator seems to have chosen the middle way insofar as, while capitalizing the achievements of the previous penal Code which mainly tended to protect the family as an institution, he also appeared receptive to certain values of our time by increasing the penal protection of the individual-victim of his/her family group. This reflects an advancement of fundamental rights in the family domain.
Jeter un regard sur la protection pénale de lafamille au lendemain de l 'adoption de la loi camerounaise nº 2016/007 du 12 juillet 2016 portant Code pénal, telle est l 'ambition. Dans une démarche dynamique, il s 'agit de s 'interroger sur le(s) bénéficiaire(s) de cette protection selon qu 'il s 'agit de protéger l 'institution familiale ou, au contraire, les membres de la famille pris dans leur individualité. De l'analyse des dispositions du nouveau Code pénal, il ressort que le législateur camerounais semble avoir choisi la voie médiane; c 'est celle de la rupture dans la continuité dans la mesure ou tout en capitalisant les acquis du droit antérieur qui tendaient majoritairement à protéger l 'institution familiale, il s 'est également voulu réceptif à certaines valeurs de notre temps en accroissant la protection pénale de l 'individu victime de son groupe familial d 'appartenance. Ceci traduit une avancée des droits fondamentaux dans la sphere familiale.
