"Using an analytical method, this paper examines the recurring idea that the Italian Parliament is going through a difficult period or is actually in decline after years of great splendor and occupation of a ""central"" role. The author revisits the several meanings given by scholars during the 1970s to the word ""centrality"" and comes to the conclusion that the various writers refer to very different concepts and in many cases they actually deny that Parliament has ever occupied a ""central"" role in the Italian political and legal system. However in the second part of the article the author claims that there is a diminution of Parliament both because of the change to the electoral system that has given quasidirect legitimization to the Executive and because of the change in the parliament's relationship with the Government in the exercise of its legislative power. The latter power has been eroded by the Regions, the European Union, delegated legislation and by the Government's regulatory power as well as by the exercise of supervisory and communication activities (especially as because of the present situation in which the Premier has a monopoly over all instruments of communication)."
L’idée récurrente que le Parlement italien est en train de vivre une phase difficile, voire même de déclin, après des années de grand éclat – où il assumait un rôle « central » –, est vérifiée ici au moyen de la méthode de l’enquête de type analytique. L’auteur analyse les différents sens que la doctrine a donnés au terme « centralité » depuis les années soixante-dix pour parvenir à la conclusion que les différents commentateurs se réfèrent en l’employant à des concepts différents et dans la plupart des cas réfutent l’idée que le Parlement ait jamais été « central » dans le système politique et institutionnel italien. Cependant, la seconde partie de l’article constate aujourd’ hui une deminutio du Parlement : d’abord parce que le changement de système électoral confère une légitimité quasi directe à l’exécutif ; ensuite, du fait de la mutation de ses rapports avec le gouvernement dans l’exercice de son pouvoir normatif en partie érodé par les régions, l’Union européenne, la législation déléguée et par le pouvoir réglementaire du gouvernement; et, enfin, dans l’exercice de son activité de contrôle et d’information (y compris à cause de la situation actuelle où le chef du gouvernement détient le quasi-monopole de l’information).