Arnaud Charon
À l’automne 1916, les Allemands déportent les travailleurs civils belges en dépit des conventions internationales. Incitant tout d’abord les embauches volontaires, l’occupant décide en 1916 de déporter en masse les hommes, surtout ouvriers, de 18 à 55 ans, soit en Allemagne pour travailler dans l’industrie, soit dans le Nord de la France pour des travaux d’intérêts militaires. Cette contribution aborde l’après-guerre des déportés, synonyme d’une quête de reconnaissance pleine et entière des préjudices subis durant l’occupation, qu’ils ne parviendront pourtant jamais à atteindre, tant par voies judiciaires que par voies politiques.