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Kévin Dubos
Specialist societies in general, and more particularly the SPHG (History and Geography Teachers Society), most of which appeared at the beginning of the 20th century, have been regarded as conservative and corporatist groups. This interpretation explains why these societies have been held responsible for the difficulty in reforming the school subjects they were meant to protect. The purpose of this article is to offer a more nuanced version of this interpretation by focusing on history and geography as school subjects during the interwar period. To do so, this article analyses the way this society worked by setting it against its institutional context in order to delimit the actual influence the society has had on the fate of its own disciplinary area (history and geography being considered as one subject in France) and on its representatives in the field – teachers.
Apparues pour la plupart au début du xx e siècle, les sociétés de spécialistes en général et plus particulièrement la Société des professeurs d’histoire et de géographie (SPHG) ont souvent été perçues comme des groupements corporatistes conservateurs et, à ce titre, rendues responsables de la difficulté à réformer les disciplines scolaires qu’elles entendaient défendre. L’objectif de cet article est de nuancer ce point de vue pour le cas de l’histoire-géographie dans l’entre-deux-guerres en analysant le mode de fonctionnement de cette association et en la replaçant dans son contexte institutionnel afin de cerner les limites de son influence effective, tant sur le destin de la discipline scolaire historico-géographique que sur ses représentants sur le terrain, à savoir les professeurs.
