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Decision no 3220/2017 of Piraeus’ Single-member Court of First Instance is of historical significance for two converging reasons. First, because it is the only known case since the ratification of the Revised European Social Charter by Greece in which a Greek court applies article 24 of the Charter on a dismissal case. The second reason is linked to the fact that, in its basic premise, the Court of Piraeus takes the view, for the first time in the history of the Greek labour jurisprudence, that, pursuant to article 24, in order for a dismissal to be lawful, it has to be grounded on a valid reason, which must be invoked before the court and then be proven by the employer. Provided that the Greek Supreme Court espouses this viewpoint, Piraeus’ ruling has the potential to radically alter the physiognomy of the Greek dismissal law by introducing an objective system of protection against arbitrary dismissals.
L’arrêt n ° 3220/2017 du Tribunal de Première Instance de Pirée est d’une importance marquante pour deux raisons convergentes. Premièrement, parce qu’il est le premier cas de la jurisprudence hellénique, rendue après la ratification par la Grèce de la Charte sociale européenne révisée, qui a appliqué l'article 24 de la Charte dans une affaire de licenciement. Et, deuxièmement, parce que dans cet arrêt le Tribunal de Première Instance de Pirée a estimé pour la première fois en Grèce que, conformément à l'article 24 de la Charte, pour qu'un licenciement soit qualifié licite, il doit être fondé sur une cause valable qui, une fois invoquée devant le tribunal, elle doit être prouvée par l'employeur. Si la Cour de Cassation hellénique adopte la solution précitée, l’arrêt n° 3220/2017 du Tribunal de Première Instance de Pirée contribuera de façon décisive à la modification du droit grec des licenciements car il introduira dans l’ordre juridique hellénique un système objectif de protection contre tout licenciement arbitraire
