Since 2002, Say-on-Pay (SoP) has emerged in the world as a tool of governance in response to controversies over executive pay. It allows a vote to shareholders on CEO compensation. This article argues that SoP control paradoxically leads to a reinforcement of compensation systems, while it is assumed to challenge them. First, we analyze the issues and practices of such shareholders’ voting rights. Second, we highlight the effects of the SoP practice. Finally, we analyze the reasons for some contradictory effects in order to suggest avenues for improvement.
Depuis 2002, le Say-on-Pay (SoP) s’impose comme un nouvel outil de gouvernance dans le monde. Il permet un droit de vote aux actionnaires concernant la rémunération de leurs dirigeants. L’article défend l’idée selon laquelle le contrôle par le SoP conduit paradoxalement à renforcer les systèmes de rémunérations, alors qu’il est supposé les remettre en cause. Nous analysons les enjeux et les pratiques de SoP. Nous illustrons ensuite les effets de la pratique du SoP. Nous étudions finalement les raisons de certains effets contradictoires pour proposer des améliorations.