Ali Modarres
This article investigates the dynamics of commuting patterns using the 2005 American Community Survey for Orange, Los Angeles and Ventura Counties in Southern California. Using various analytical approaches, the article illustrates that spatial/temporal patterns of employment should be utilized to develop a better understanding of the spatial dynamics of commuting patterns. The results suggest that (1) counter to popular belief, not all residents of suburban locations suffer from long commutes, (2) polycentric urban employment patterns may provide a better explanation of commuting patterns, and (3) the commuting pattern of low-income populations may be the most challenging issue to resolve, given the decentralized nature of service employment. Overall, the article suggests that advocacy for any particular urban form may be premature and less than efficient if we do not take into account the reality of commuting patterns as they relate to our fragmented and decentered metropolitan areas. Résumé Cette étude, qui porte sur la dynamique des configurations des migrations alternantes, s'appuie sur l'Enquête américaine sur les collectivités réalisée dans les comtés d'Orange, de Los Angeles et de Ventura en Californie du Sud. En appliquant plusieurs approches analytiques, l'article montre que les profils spatio-temporels de l'emploi devraient servir une meilleure compréhension de la dynamique spatiale des types de déplacements domicile-travail. Trois conclusions se dessinent: contrairement à l'idée générale, tous les habitants des banlieues ne subissent pas de longs trajets quotidiens; les profils d'emploi urbain polycentriques sont susceptibles de donner un meilleur éclairage sur les migrations alternantes; la configuration des migrations alternantes des populations à faible revenu pourrait être le problème le plus difficile à résoudre, compte tenu du caractère décentralisé de l'emploi dans les services. De manière générale, préconiser une forme urbaine quelconque paraît sans doute prématuré et peu efficace si on néglige la réalité des configurations des migrations alternantes qui sont liées à la nature fragmentée et décentrée des zones métropolitaines.