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This article argues that although the lives of young homeless people are characterized by high levels of mobility, when examined closely movement is also revealed as heavily restricted. While a network of agencies moves the young people around the city, the official borders of borough councils and the non-official territories of young people feed into an experience of London as a series of exclusionary bounded areas. Within the accounts of the young people, mobility is talked of as a resource but also in terms of loss and dislocation. The article argues for going beyond the opposition of mobility/fixity in order to examine how some people become fixed in mobility. Résumé Même si la vie des jeunes sans-abri se caractérise par une forte mobilité, tout mouvement, après examen approfondi, se révèle également très contraint. Alors qu'un réseau d'agences déplace les jeunes à travers la ville, les limites officielles des communes et les territoires informels des jeunes alimentent une expérience de Londres faite d'un ensemble de zones d'exclusion bien délimitées. Dans les récits des jeunes, la mobilité est traitée comme une ressource, mais aussi en termes de perte et de rupture géographique. Il conviendrait de dépasser l'opposition entre mobilité et fixité pour examiner comment certains jeunes se retrouvent 'figés' dans leur mobilité.
