The securitizing of mortgages has brought with it a new channel for extracting household income, bundling it up with other types of debt and selling it off to financial investors. Extending this concept to modest-income households opens up a global potential market comprising billions of households. The first part of this article examines how mortgages for modest-income households could jump circuits and function as investment instruments in the secondary financial circuit, thereby making the creditworthiness of mortgage holders irrelevant as a source of profit, to the disadvantage of modest-income households. The second part examines the potential for this mechanism in major regions of the world. The critical indicator used is the low ratios of residential mortgage capital to GDP, a ratio far lower than in the US and other developed economies. The final section examines the costs of this innovation — for cities, for various countries and for banks. Résumé Avec la titrisation des crédits hypothécaires, est apparu un nouveau canal de prélèvement des revenus des ménages, amalgaméà d’autres types de dettes et revendu à des investisseurs financiers. Étendre ce concept aux ménages modestes ouvre sur un marché potentiel mondial de plusieurs milliards de foyers. Dans une première partie, ce travail étudie comment les prêts hypothécaires destinés aux ménages à revenus modestes ont pu passer d’un circuit à un autre jusqu’à opérer comme instruments de placement sur le circuit financier secondaire, rendant la solvabilité des créanciers hypothécaires insignifiante en tant que source de profit, au désavantage des ménages modestes. Dans une deuxième partie, est examiné le potentiel de ce mécanisme dans les grandes régions du globe. Le principal indicateur utilisé est la faiblesse des ratios ‘capitaux des crédits hypothécaires au logement sur PIB’, un ratio très inférieur au États-Unis et dans d’autres économies développées. La dernière partie s’intéresse aux coûts de cette innovation, à la fois pour les villes, les différents pays et les banques.