Nicholas Blomley, Janet C. Sturgeon
Haila questions the dominant ‘story’ that ‘imperfections’ in Chinese urban land markets can only be resolved through state sanctioned private property rights. She interrogates the meaning of concepts such as ‘market’ or ‘property’, wary of the ‘ontological fallacy’ in which concepts are confused for real objects. Drawing from Mitchell (1991 ), we seek to take this farther, by tracing how a distinction between property as representation and as reality is produced, and seeking to evaluate the effects this divide has on social practice. Rather than treating property in the Chinese context as an abstraction, we urge scholars to be alive to its empirically and ethically diverse manifestations. Résumé Haila conteste le ‘récit’ dominant selon lequel les ‘imperfections’ des marchés fonciers urbains chinois ne peuvent se résoudre que par des droits de propriété privée cautionnés par l'État. Elle interroge la signification de concepts tels que ‘le marché’ ou ‘la propriété’, se méfiant de ‘l'illusion ontologique’ où l'on confond concepts et objets réels. Partant des travaux de Mitchell (1991), nous prolongeons cette idée en décrivant la distinction qui s'établit entre la propriété comme représentation et la propriété comme réalité; sont aussi évalués les effets de cette différenciation sur la pratique sociale. Au lieu de traiter la propriété dans le cadre chinois comme une abstraction, nous invitons les chercheurs à prendre conscience de la diversité de ses manifestations tant sur le plan empirique que sur le plan éthique.