Moving beyond two often used constructs that describe recent socio-spatial changes in cities — gentrification and neoliberalism — this discussion suggests working with the aesthetic idea of authenticity to support the right to a diverse city. As an analytic construct, authenticity has several virtues: it directs attention to culture as well as political economy in the development of global urbanism; it connects to the pervasive modern search for sources of ‘real’ identity; and it reflects concern with changes in urban experience, as well as with physical displacement in the built environment. Reviewing the post-second world war history of US cities, as they replaced the ‘urban village’ with the ‘corporate city’, and more recent examples from New York City, I consider capital, the state, the growing power of the media and new middle-class tastes. Résumé Dépassant deux notions fréquemment utilisées pour décrire les récentes évolutions socio-spatiales urbaines (gentrification et néolibéralisme), cette discussion propose de recourir à l'idée esthétique d'authenticité pour défendre le droit à une ville diversifiée. Comme concept analytique, l'authenticité revêt plusieurs vertus : elle oriente l'intérêt vers la culture et l'économie politique dans l'élaboration d'un urbanisme globalisé; elle rejoint l'incessante quête moderne de sources d'identité‘réelle'; elle traduit une préoccupation des transformations de l'expérience urbaine, ainsi que du déplacement physique dans un environnement bâti. En reprenant l'histoire des villes américaines après la Seconde Guerre mondiale, lesquelles ont remplacé le ‘village urbain’ par la ‘ville économique’, avec des cas new-yorkais plus récents, ce travail s'intéresse aux capitaux, à l'État, au pouvoir des médias et aux goûts des classes moyennes.