This is a complement to Anne Haila's critique of institutionalism in Chinese urbanism. This is understood as an extension of Ronald Coase's transaction cost economics in urban space. The focus is well-defined property rights which, extended to both urban land and intellectual property, allow monopoly competition and internalise public goods — whether social or environmental — into the logic of the neoliberal commoditized transaction. This (‘Washington-Consensus’) notion of rights is contrasted to the blurred (‘Beijing-Consensus’) property rights arrangements of today's China. Here property is a ‘bundle of rights’, in which different legal persons have rights in the same unit of urban space. In this property is not well defined but instead a ‘boundary object’. I draw on Francois Jullien to describe such relational property, which is coloured, less by individualism, than by Taoist-like relations. These comprise a long-time horizon, an ongoing never completed, never actualized character of transacting or exchange. They comprise rights-sharing, obligation-sharing and risk-sharing. Parallels are drawn with, not Roman and Continental a priorist, but with English a posteriorist notions of property. Résumé À l’appui de la critique d’Anne Haila sur l’institutionnalisme dans l’urbanisme chinois, ce texte l’appréhende comme une extension, à l’espace urbain, de l’économie des coûts de transaction selon Ronald Coase. Le propos s’attache aux droits de propriété bien définis qui, étendus aux terrains urbains et à la propriété intellectuelle, permettent une concurrence monopolistique et une internalisation des biens publics, qu’ils soient sociaux ou environnementaux, dans la logique de la transaction néolibérale banalisée. Cette notion des droits (dans l’axe du Consensus de Washington) est opposée aux dispositifs flous (au sens d’un ‘Consensus de Beijing’) propres aux droits de propriété dans la Chine d’aujourd’hui. La propriété y est constituée d’un ‘lot de droits’, par lequel plusieurs personnes morales ont des droits dans la même unité d’espace urbain; la propriété n’y est pas définie avec précision, constituant plutôt un ‘objet-frontière’. François Jullien éclaire la description de cette propriété relationnelle, moins empreinte d’individualisme que de rapports d’inspiration taoïste; ceux-ci correspondent à un type de transaction ou d’échange suivi, à longue échéance, jamais terminé, jamais actualisé– tout en englobant le partage des droits, des obligations et des risques. Par comparaison, cette conception de la propriété se rapproche, non pas des a priori de la notion romaine ou continentale, mais de l’a posteriori de la notion anglaise.