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Stamatis Mantziaris, Stelios Rozakis, Pavlos Karanikolas
This paper examines the impacts of the national implementation of the CAP reform 2014-20 and the Third Memorandum fiscal-social insurance policy commitments of the Greek government, on the crop mix decisions and the viability of business oriented arable farming in Thessaly. Farmers’ reactions to policy measures are assessed by means of mathematical programming models that maximize utility subject to agronomic, institutional and resource constraints. The main impacts emanating from the CAP reform are reduction for cotton and durum wheat as well as increase for set-aside and alfalfa cultivation areas. Similar crop mix is obtained by applying the scenario of CAP coupled with the fiscal-social insurance reform. Farm income is moderately sensitive in reform concerning reduction of subsidies but the combination with the Third Memorandum measures dramatically decreases their viability prospects.
Dans cet article, nous allons examiner les impacts de la mise en place de la réforme de la PAC 2014-2020 en Grèce et des engagements pris par le gouvernement, dans le cadre du troisième protocole d’accord pour des mesures fiscales et sociales, sur les choix de cultures et sur la viabilité des grandes cultures commerciales en Thes- salie. Les réactions des agriculteurs à ces mesures seront évaluées en s’appuyant sur des modèles de programmation mathématique qui maximisent les fonctions d’utilité par rapport à des contraintes agronomiques, institutionnelles et de ressources. Les conséquences principales de la refonte de la PAC sont la réduction des surfaces cul- tivées en blé dur et coton ainsi qu’une augmentation des surfaces affectées à la lu- zerne et à la jachère. Un plan de cultures pareil serait le résultat de l’application de la nouvelle PAC accompagnée des mesures de réforme fiscale et sociale. La baisse des aides prévue par la PAC à l’horizon 2020 aura de faibles effets sur le revenu agricole mais son adoption parallèlement à la mise en œuvre des mesures du troi- sième protocole d’accord réduira dramatiquement les perspectives de viabilité des agriculteurs
