A partir de una investigación sobre los inmigrantes bolivianos en San Pablo, este artículo analiza los efectos de diferentes cuadros jurídicos sobre las formas de integración en la metrópoli. Primero vemos lo que significa trabajar en un taller de costura, enfocando las márgenes de negociación de los obreros que hacen con que no corresponden a la imagen de esclavo con que la opinión pública los describe. Segundo, consideramos el modo con que la política migratoria brasileña restringe la instalación de los inmigrantes. Tercero, mostramos los efectos de la acción pública sobre los productores y los vendedores bolivianos.
Based on a fieldwork on Bolivian migrants in the São Paulo garment industry, this article examines the impact of legal frameworks on the patterns of integration within the metropolis. First, we see what it means to work in a sweatshop and we focus on the margins of negotiations that make the sweatshops’ workers not to fit with the stigmatized of slaves usually used about them. Second, we consider the Brazilian immigration policy that constrains the installation of immigrants. Third, we show the impacts of public action on Bolivian garment producers and sellers.
À partir d’une enquête sur les migrants boliviens dans le secteur de la confection à São Paulo, cet article examine les effets de cadres juridiques sur les formes de leur insertion dans cette métropole. On le verra en s’intéressant dans un premier temps à ce que signifie travailler comme ouvrier dans un atelier de confection, en insistant en particulier sur les marges de négociation qui éloignent, ceux et celles qui les font fonctionner, de l’image d’esclaves que le sens commun plaque sur eux. On poursuivra en évoquant l’ouverture des frontières brésiliennes en trompe-l’œil qui limite l’installation des immigrants. On abordera alors les effets de l’action publique sur les producteurs et les vendeurs de vêtements issus de l’immigration bolivienne.