Sami Khedhiri, Nizar Ncibi
Dans ce papier on présente une analyse empirique pour mettre en évidence l’impact de long terme de l’infrastructure sur la croissance économique. On applique les tests individuels de racines unitaires pour chacune des variables retenues. La constatation empirique que ces tests souffrent de problème de puissance nous amène à considérer les tests de racines unitaires en panel. On passe par la suite à l’étude de la relation de long terme entre les différentes variables de l’infrastructure et le PIB en appliquant les méthodes de la cointégration dans les données d’un panel de dix pays de la région du moyen orient et de l’Afrique du nord. A l’opposé des résultats individuels pour chaque pays considéré, nos résultats mettent en évidence l’existence d’une relation de long terme entre la croissance économique de ces pays et leurs niveaux d’infrastructure, et par conséquent les choix et les décisions économiques peuvent être ciblés en fonction de cette relation.
In this paper we present an empirical analysis to investigate the long run effects on investment in infrastructure on economic growth in the Middle East and North Africa region. It is well known that individual unit root tests suffer from luck of power and therefore may give misleading results. Using richer data source such as panel data would overcome this caveat. In our empirical study we find evidence of a long run relationship between infrastructure and economic growth based on alternative panel cointegration tests applied to ten MENA countries. We believe that this result is very important in terms of the choice of government policies and economic decisions. Our results cast a new dimension to the importance of investing ininfrastructure as a promising device to generate higher economic growth in the MENA region.