L’insémination post mortem est l’objet d’un interdit constant en droit français depuis les premières lois de bioéthique du 29 juillet 1994. Cette interdiction s’accompagne de l’impossibilité de restituer le sperme à la veuve après le décès d’un homme ayant procédé à une auto-conservation de ses gamètes. Cette interdiction claire a cependant été écartée par le Conseil d’État dans un arrêt du 31 mai 2016.