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Dominique Belin (trad.), Shigetada Suzuki, Masako Notoya
Dans l'un de ses premiers numéros (n° 2), puis dans le n? 46, Communication et langages montrait que l'intelligence des enfants sourds n'était pas inférieure à celle des autres et qu'ils pouvaient accroître leur vitesse de lecture dans des proportions étonnantes. Plus récemment, dans le n° 50, Dominique Belin avait présenté certains fondements de sa pratique faisant . usage du langage écrit dans la communication avec de jeunes enfants sourds. Elle a rencontré S. H. Suzuki au congrès IALP qui s'est tenu au août 86 à Tokio. La similitude de leur démarche, la concordance de leurs résultats confirment la capacité de compréhension du code écrit des enfants sourds, et mettent en évidence la possibilité d'autonomie de fonctionnement du langage écrit en japonais et en français. L'article qui suit démontre bien l'importance de l'apprentissage précoce du langage écrit pour l'avenir des enfants sourds.
