Aaron V. Cicourel
Reasoning and Diagnosis : The Role of Language and Clinical Understanding in Medicine. Information technology provides practitioners in all kinds of professions, such as doctors, with expert programs designed to aid decision-making, diagnosis for example. Numerousfactorscontribute to the making of a diagnosis, whether it be right or wrong. Some of them (the «symptoms») are operational and are fairly easily integrated into an expert program. Others lie in the interaction between the doctor and the patient or between doctors of different rank (an intern and his senior consultant, for example). Here lurk the problems of «communication» which result in many wrong diagnoses (misunderstandings, etc.). That is the aspect studied in this article, based on a long survey in an American hospital.
Raisonnement et diagnostic : Le rôle du discours et de la compréhension clinique en médecine. L'informatique met au service des praticiens de toutes sortes de professions, par exemple des médecins, des programmes experts conçus pour servir d'aide à la décision, au diagnostic par exemple. De nombreux facteurs concourent à l'élaboration d'une diagnostic, juste ou erroné. Certains (les «symptômes») sont opératoires et assez aisément intégrables à un programme expert. D'autres résident dans l'interaction sociale en quoi consiste aussi (et peut-être d'abord) l'activité diagnostique : interaction entre le médecin et le malade ou entre médecins de grades différents (un interne et son patron, par exemple). C'est là que se cachent les problèmes de «communication» responsables de beaucoup de faux diagnostics (malentendus, etc.), que tout programme expert destiné aux médecins devra nécessairement intégrer. C'est cet aspect qu'étudie cet article qui rend compte d'une enquête de longue durée menée dans un hôpital américain.
Überlegung und Diagnostik : Die Role des Redens und klinischen Verstehens in der Medizin. Die Informatik gibt den Berufspraktikern, z.B. den Ärzten, Expertenprogramme an die Hand, die beim Entscheidungsprozeß, etwa der Diagnostik, helfen sollen. Eine Diagnostik ergibt sich aus einer Reihe unterschiedlicher, richtiger wie falscher Faktoren. Einige (wie die «Symptome») sind operationalisierbar und relativ einfach in derartige Expert enprogramme einzufügen. Andere beruhen auf sozialen Interaktionen, aus denen auch (und vielleicht in erster Linie) die diagnostische Tätigkeit besteht : Interaktionen zwischen Arzt und Patient, oder zwischen Ärzten unterschiedlicher Rangstufen (z.B. Chefarzt und Untergebener). Hier verbergen sich die für viele Falschdiagnosen (Mifiverständnisse, usw.) verantwortlichen «Kommunikations-»Probleme, die in die Expertenprogramme für Ärzte notwendig eingehen müßten. Der vorliegende Artikel untersucht diesen Aspekt anhand einer Langzeitstudie in einem amerikanischen Hospital.