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J. M. Pesez
Il y a peu de temps, Arthur Koestler publiait « les Call-girls ». C'était un roman consacré à ce sujet bien de notre temps : les congrès scientifiques. Et le titre signifiait que les chercheurs répondaient sans hésitation à chaque appel des organisateurs. Jean-Marie Pesez est archéologue, directeur d'études à la VIe Section de l'Ecole des hautes études. En tant que tel, il participe à nombre de colloques dans le monde. Il fait part, ici, de ses réflexions et de ses expériences. Mais il ne faut pas s'y tromper : derrière une apparente légèreté, qui est celle du chercheur qui ne veut pas donner l'impression qu'il se prend trop au sérieux, apparaissent bien l'importance et l'utilité des colloques, malgré tout ce qu'on pourrait leur reprocher. Et les derniers mots de cet article : « J'adore les colloques et j'accepterai toute invitation avec reconnaissance », ne constituent qu'en apparence une boutade.
