Gérard Blanchard
Une œuvre traduite, plus que toute autre, sollicite une lecture « plurielle » que la diversité et le nombre des traductions multiplie encore. Lorsqu'il s'agit d'un poème, qui, comme le Cantique des Cantiques, appartient au fond commun le plus ancien de notre culture, on se trouve en face d'une sorte de question que les réponses sans cesse assiègent sans pouvoir jamais l'éclaircir. C'est ce que Gérard Blanchard expose ici, mais le type des réponses lui semble plus important que la question elle-même.