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Cinzia Tegoni, Luca Mulazzani, Giorgio Setti
Governance of water use for irrigation is a challenging topic, due to alteration in climatic patterns and the resulting resource scarcity in arid and semi-arid regions. Success stories can turn quickly into failures when significant disturbances occur. This contribution focuses on the institutional analysis to highlight factors which enable or constrain the role that Lebanese Water Users’ Associations can play to tackle current and expected water shortage conditions. Furthermore, by integrating Ostrom’s design principles and a dynamic game approach, the study examines the robustness of participative institutions and their operational rules when dealing with climate change generating uncertainty about availability of water resources at local level. Water governance can find a pivotal actor in local institutions (e.g. users’ associations) not only if their organization is based on social cohesion, reciprocity, trust, information sharing and accountability concepts, but also and preliminarily, if higher-level external conditions like public recognition and control, inclusion in collective decision-making processes, and operative subsidiarity are met.
La gouvernance de l’utilisation de l’eau d’irrigation représente un défi majeur alors que le changement climatique et la pénurie des ressources provoquée par ce dérèglement affectent les régions arides et semi-arides. Les bons exemples peuvent soudainement se transformer en des échecs quand des perturbations interviennent. Dans ce travail, nous proposons donc une analyse institutionnelle pour mettre en évidence les facteurs qui stimulent ou bien limitent le rôle que les Associations des usagers de l’eau peuvent jouer au Liban dans les conditions actuelles et futures de pénurie d’eau. En plus, en intégrant les principes d’Ostrom et l’approche des jeux dynamiques, nous allons évaluer la robustesse des institutions participatives et leurs règles opérationnelles face aux aléas climatiques qui génèrent une incertitude dans la disponibilité des ressources en eau à l’échelle locale. Les institutions locales (par exemple, les associations des usagers de l’eau) peuvent devenir un acteur incontournable pour la gouvernance de l’eau non seulement si elles réussissent à promouvoir dans leur organisation les principes de cohésion sociale, réciprocité, confiance, partage de l’information et responsabilité, mais aussi et avant tout, si d’autres importantes conditions externes interviennent telles la reconnaissance et le contrôle par les institutions publiques, l’inclusion dans des processus collectifs de prise de décision et de subsidiarité opérative.
