Bachir Mazouz, Anne Rousseau
Dès ses origines, le Nouveau management public a mis au cœur de sa doctrine l’importance de faire émerger un gestionnaire public doté d’un véritable pouvoir de décision, d’une autonomie de gestion et de processus de reddition de comptes permettant de définir l’imputabilité des dirigeants publics (Hood, 1991). Pratiquement, les nombreuses réformes administratives qui en ont découlé, notamment dans les pays de l’OCDE, ont fortement interrogé les institutions, institutionnalisé la notion de « résultats » des organisations publiques (Pettigrew, 1997) et suscité des débats passionnés sur la gestion par résultats et de quête de performance publique sur les rôles, fonctions et responsabilités des gestionnaires publics (Peters, 1987 et 2008).