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Siham Rouas, Mohamed Rahmani, Abderraouf El Antari, E. Baamal
The olive sector participates in the self-sufficiency of the country in food fluid vegetable oils, up to 16 %; it accounts for 5% of the Gross Domestic agricultural Product (GDP), and 15 % of the food exports. With the implementation of the Moroccan Green Plan (MGP), this sector was given a great importance especially regarding the extension of cultivated areas and improvement of the conditions of production. However, it still faces several difficulties related to the technical and social conditions of production. This work aims to: (a) identify, through a structured diagnosis, the constraints hindering the quality of olive oil production by the groups involved in this activity, (b) estimate the capacity of these groups to produce an olive oil with a standard quality, and (c) determine the potential of the olive oil production for a future quality label as a distinctive sign of origin and quality (SDOQ). The field work was carried out through the combination of two complementary methodological steps: a survey via a questionnaire led with 15 groups including more than 300 farmers, and a diagnosis of the olive oil production units, based on check lists. Diagnosis of units with a SDOQ showed that such a quality label can be an effective means to improve the oil standard quality. However, the SDOQ label leads to a higher price of the oil, due to the costs of production and certification. This label is also hampered by the weakness of collective action, and consumer ignorance of the importance of quality labels, which may jeopardize the sustainability of SDOQ.
Le secteur oléicole participe à l’autosuffisance du pays en huiles végétales fluides alimentaires à hauteur de 16% et il représente 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) agricole, et 15% des exportations agroalimentaires. Avec l’arrivée du Plan Maroc Vert (PMV), l’oléiculture a pris de l’ampleur surtout en matière d’extension des superficies et d’amélioration des conditions de production. Cependant, cette filière connaît de nombreuses difficultés liées à la fois aux conditions techniques et sociales de la production. L’objet de ce travail est : (a) d’identifier, à travers un diagnostic structuré, les contraintes entravant une production oléicole de qualité par les groupements engagés dans cette activité, (b) d’évaluer la capacité des groupements oléicoles à produire une huile d’olive de qualité standard, et (c) de déterminer l’aptitude de la production oléicole à une future labellisation. Le travail de terrain a été mené à travers la combinaison de deux démarches méthodologiques complémentaires : une enquête par questionnaire, menée auprès de 15 groupements qui réunissent plus de 300 agriculteurs, et des diagnostics des unités de trituration en se basant sur une check-list. Le diagnostic des unités bénéficiant d’un Signe Distinctif d’Origine et de Qualité (SDOQ) a montré que la labellisation peut être un moyen d’amélioration de la qualité standard. Cependant, cette labellisation se heurte à la cherté des coûts de production et de certification, à la faiblesse de l’action collective et à l’ignorance des consommateurs à l’égard de l’importance des labels, ce qui peut mettre en péril la durabilité des SDOQ.
