The democratic transition in South Africa outlines the process of truth and reconciliation as an indispensable condition for a renewed constitutional normativity. Important philosophers like Ricoeur and Merleau-Ponty, and militant thinkers like Gramsci, Benjamin e Patočka proposed a phenomenology of transition resumed by experience, history and utopia. It is ours to investigate the juridical foundations of pardon as following the relation between responsibility (interpellation) and culpability (confession) throughout the “truth and reconciliation” process. This will allow us to present the experience of the South Africa Commission as a complex model of transitional justice that both recognizes traditional institutes like amnesty and introduces the link confession – pardon, as grounded into the philosophical presupposition of the “people” idea.Key words: transitional justice, South African Commission, truth and reconciliation.
La transition démocratique en Afrique du Sud démontre que le processus de vérité et réconciliation constitue une condition indispensable à la constitution de la nouvelle normativité constitutionnelle. Les phénoménologues les plus grands du siècle passé – Ricoeur et Merleau-Ponty pour tous – et les philosophes militants comme Gramsci,Benjamin et Patočka ont développé une phénoménologie de la transition entre experiénce, histoire et utopie. Il s’agit de dépister les fondements juridiques du pardon `a partir de la relation entre responsabilité (interpellation) et imputabilité (avoue) dans le procès de “vérité et réconciliation”. Ce qui nous permettra de comprendre la complexité de l’expérience de la Commission sud-africaine en tant que modèle de justice transitionnelle, entre renouvellement d’instituts traditionnels de la transition démocratique (amnistie) et établissement d’un lien inusité entre avoue et pardon `a partir de la présupposition philosophique de l’idée de “peuple”.Mot clés: justice transitionnelle, Commission Sud-Africaine, vérité et réconciliation.