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To achieve sustainable management in irrigation projects, equity represents the major social challenge and the primary objective at all water management levels. However, this topic has drawn limited attention from the scientific community, and the equity concept remains ambiguous and often undefined. This paper deals with the equity among users of an irrigation system in a semi-arid Mediterranean climate. A non-linear, stochastic, static mathematical programming model has been used to maximise farmers� utility. It takes into consideration several conditions and is subject to a specific set of constraints. Two scenarios have been selected, both of them of the on-demand water distribution: an area-based water allocation system associated with a binomial water tariff (SC1); and a farm-based water allocation system (SC2). Based on the field visits and the understanding of the case study, SC2 is believed to increase equity among farmers. Results calculated farmers� income in both scenarios and showed that the economic cost of a socially equitable policy in the study area could be around 5% decrease in farmers� income. Such a policy could have effects on the total volume of irrigation water between 2% and 4% less in SC2 than in SC1, while the change in the irrigated surface is insignificant. The implementation of such scenarios would improve the governance of water policies in Lebanon generating a sustainable development for the agricultural sector.
Dans le cadre d'une gestion durable des projets d'irrigation, l'équité représente le principal défi social et l'objectif prioritaire à tous les niveaux de gestion de l'eau. Toutefois, cette question n'a pas reçu l'attention nécessaire de la part de la communauté scientifique et de ce fait, le concept d'équité s'avère être encore ambigu et souvent flou. Dans cet article, nous allons aborder le thème de l'équité entre les usagers d'un système d'irrigation en milieu méditerranéen semi-aride. Un modèle de programmation mathématique non-linéaire, stochastique et statique a été utilisé afin de maximiser l'utilité des exploitants, en intégrant de nombreuses conditions et des contraintes spécifiques. Deux scénarios ont été retenus du côté de la distribution de l'eau à la demande : un système d'allocation de l'eau à l'échelle territoriale et associé à un tarif binomial (SC1) et un système d'allocation de l'eau à la parcelle (SC2). Sur la base des observations sur le terrain et de l'étude de cas, le système SC2 semble assurer une plus grande équité entre les exploitants. Les résultats ont pris en compte le revenu des exploitants dans les deux scenarios et ont montré que le coût économique d'une politique socialement équitable dans la zone cible pourrait correspondre à une réduction d'environ 5% du revenu des exploitants. Une telle politique pourrait avoir des effets de réduction du volume total de l'eau d'irrigation de 2% à 4% pour le système SC2 par rapport au système SC1, alors qu'il n'y aurait pas de différence significative en termes de surface irriguée. La réalisation des scenarios évoqués permettrait d'améliorer la gouvernance des politiques de l'eau au Liban, favorisant ainsi un développement durable du secteur agricole.
