Jean Noël Grandhomme
L'emploi du groupement automobile siamois en France en 1918-1919 est fondé sur un malentendu du côté français. Les militaires entendent l'utiliser comme un contingent analogue aux autres, appelé à un certain rendement, tandis que les hommes politiques veulent avant tout flatter l'honneur national du royaume. Du côté siamois, ce contingent est au service d'une farouche volonté de reconnaissance internationale ; il doit contribuer à renforcer la place du Siam dans le concert des nations indépendantes.