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For more than a century, the physicians’ professional associations have proven incapable of playing a role in the regulation of the profession because they have failed to deal with the tensions present in the profession.
They have limited themselves to upholding a traditional vision of an individual-centered, non-administered health care and, therefore, envisage health care regulation only through fees. Today the necessary control of social contributions represents an unavoidable constraint calling for a new form of health care. In order to progress in that direction public, authorities will have to abandon the notion of “medical control” which represents a clear ideological trap set up by professional associations.
Les syndicats de médecins n’ont pas pu s’inscrire comme acteurs de la régulation professionnelle depuis plus d’un siècle, parce qu’ils n’ont pas su travailler les tensions qui ont traversé et traversent le corps médical. Ils n’ont pu, dès lors, que porter une vision de la pratique médicale organisée autour d’une médecine de l’individu, d’une médecine non administrée, d’une médecine de ville, ce qui les a conduits à ne penser l’organisation et la régulation du système de soins qu’au travers d’une approche tarifaire.
Aujourd’hui, l’indispensable maîtrise des prélèvements sociaux constitue une contrainte incontournable qui appelle de nouvelles formes d’organisation de la prise en charge des patients. Mais, pour avancer dans cette voie avec le corps médical, les pouvoirs publics devront se sortir de la « maîtrise médicalisée », qui constitue un véritable piège idéologique tendu par le syndicalisme libéral.
