As the successor to the decade-long Lisbon agenda, Europe 2020 is the European Union's 10-year strategy for 'smart', 'sustainable' and 'inclusive' growth. This article analyses the 'governance architecture' of this new agenda, and, more particularly, its social dimension. Insofar as Europe 2020 has a social dimension it is located within a suite of thematic 'flagship initiatives', as well as within a policy coordination framework that, while building upon the Lisbon agenda's governance architecture, now forms part of the European Semester framework. Whereas the flagship initiatives continue a long tradition of the deployment of non-legislative instruments and EU funds towards the EU's social goals, the role to be played by the 'open method of coordination' as a 'new' post-Lisbon form of EU social governance remains unclear. Indeed, the risk is that political energy will be concentrated on policy coordination as a means of strengthening EU economic governance rather than as a vehicle for articulating a progressive social policy vision.
Succédant à l'agenda de Lisbonne s'étalant sur dix ans, la stratégie Europe 2020 constitue la stratégie de l'Union européenne pour les 10 années à venir en vue de réaliser une croissance « intelligente », « durable » et « inclusive ». Cet article analyse l'architecture de la gouvernance de ce nouvel agenda, et plus particulièrement sa dimension sociale. Si la stratégie Europe 2020 présente une dimension sociale, celle-ci se situe dans une suite d' « initiatives phare » thématiques, et dans le cadre d'une coordination des politiques qui, en s'inspirant de l'architecture de gouvernance de l'agenda de Lisbonne, constitue désormais une partie du cadre du Semestre européen. Alors que les initiatives phare s'inscrivent dans une longue tradition de déploiement d'instruments non législatifs et de fonds communautaires au service des objectifs sociaux de l'UE, le rôle joué par la « méthode ouverte de coordination » en tant que forme « nouvelle », post-Lisbonne, de gouvernance sociale de l'UE demeure peu clair. Le risque est en effet de voir l'énergie politique se concentrer sur la coordination politique en tant que moyen de renforcer la gouvernance économique de l'UE, plutôt qu'en tant que véhicule permettant d'articuler une vision progressiste de la politique sociale.
In der Nachfolge der zehnjährigen Lissabon-Strategie hat die Europäische Union die Europa 2020-Strategie, eine Zehnjahresstrategie für 'intelligentes', 'nachhaltiges und integratives' Wachstum angenommen. Dieser Beitrag untersucht die 'Governance-Architektur' dieser neuen Agenda und insbesondere ihre soziale Dimension. Diese soziale Dimension der Europa 2020-Strategie, soweit man von einer solchen sprechen kann, findet sich in einer Reihe von thematischen 'Leitinitiativen' sowie in einem Rahmen für die Koordinierung der Politik, der auf der Governance-Architektur der Lissabon-Strategie aufbaut, aber nun Teil des 'europäischen Semesters' ist. Während mit den Leitinitiativen die lange Tradition des Einsatzes von nichtlegislativen Instrumenten und EU-Mitteln für die sozialen Zielsetzungen der EU fortgesetzt wird, ist noch unklar, welche Rolle die 'offene Koordinierungsmethode' als 'neue' Form der sozialen Governance auf EU-Ebene nach der Lissabon-Strategie spielen wird. Es besteht die Gefahr, dass sich die politische Energie auf die Koordinierung der Politik als Mittel zur Stärkung der Economic Governance der EU und nicht als Motor für die Artikulierung einer fortschrittlichen sozialpolitischen Vision konzentrieren wird.