The modern 'network society' restructures the system of voice as it has come down from the past. Decision-making is drifting away from particular plants, organisations and institutions, and is becoming fluid whereas voice remains fixed to plants, organisations and institutions. The tentative thesis put forward in this article is that only both regional/local and global voice networking may be capable of coping with the decision-making character of the network society. This leads to efforts to integrate, into the bargaining processes, also representatives of civil society NGOs on a European and supranational level, various stakeholders on a local and regional level. This gives two new roles to social dialogue: it has to take place not only on a sectoral, but also on a territorial level (la négociation sociale territorialisée); and it has to open up towards the territorial stakeholders (le dialogue sociéta¿). Local time policies are taken as an example for such a new function of territorial social dialogue.
La «société en réseau» qui caractérise notre époque restructure le système de «participation/protestation» (voice) qui s'est construit depuis la fin du 19ème siècle. On assiste à un glissement de la prise de décision qui ne relève plus directement des entreprises, des organisations et des institutions, qui devient fluide, alors que la participation sous la forme connue du dialogue social reste circonscrite aux entreprises, aux organisations et aux institutions. Dans cet article, les auteurs tentent de démontrer que seule la mise en réseau de la dialogue social à la fois sur le plan régional/local et global est à même de faire face aux caractéristiques de la prise de décision de la société en réseau. Cela a pour conséquence que désormais on va tenter d'intégrer dans les processus de négociation des représentants de la société civile tout en déplaçant la scène du dialogue social vers le territoire: les ONG à un niveau européen et supranational, et divers «décideurs» sur le plan local et régional. Ceci confère deux rôles au dialogue social: d'une part, il doit avoir lieu certes au niveau sectoriel, mais aussi au niveau territorial («négociation sociale territorialisée»), et d'autre part, il doit «s'ouvrir» aux parties prenantes territoriales («dialogue sociétal»). Les politiques temporelles locales illustrent ici les nouvelles formes et fonctions de ce dialogue social territorial.
Als Folge der modernen, Netzwerkgesellschaft¿ ändert sich die Struktur des herkömmlichen, Partizipations-/Widerspruchssystems' (voice, vgl. E. Hirschman), wie wir es seit dem Ende des 19. Jahrhunderts kennen. Beschlussfassungsprozesse finden immer weniger fassbar auf der Ebene einzelner Betriebe, Organisationen und Institutionen statt, sondern werden flie'ender und weniger greifbar, während die Partizipation in der Form des sozialen Dialogs weiterhin auf der Ebene einzelner Betriebe, Organisationen und Institutionen verankert bleibt. Die Autoren versuchen in diesem Beitrag zu zeigen, dass nur eine Vernetzung des sozialen Dialogs, sowohl auf regionaler bzw. lokaler als auch auf globaler Ebene, imstande ist, der Beschlussfassungsweise der Netzwerkgesellschaft etwas entgegen zu setzen. Dies führt zu Bemühungen, auch andere Akteure in die Verhandlungsprozesse zu integrieren wie Vertreter der Zivilgesellschaft, Nichtregierungsorganisationen auf europäischer und supranationaler Ebene sowie andere Stakeholder auf lokaler und regionaler Ebene. Dem sozialen Dialog kommen dadurch zwei Aufgaben zu: er muss, abgesehen von der sektoralen Ebene, auch auf regionaler bzw. lokaler Ebene stattfinden (la négociation sociale territorialisée), und er muss sich öffnen, um auch die interessierten gesellschaftlichen Gruppen auf dieser Ebene einzubeziehen (le dialogue sociétal). Diese neue Funktion des, territorialen, also in einem bestimmten räumlichen Gebiet verankerten sozialen Dialogs wird am Beispiel lokaler Zeitpolitiken gezeigt.