Quand l’Algérie est devenue indépendante, Sidi-bel-Abbès, troisième ville de l’Oranie, était une cité moderne à l’urbanisme complet. Elle tirait sa richesse de l’agriculture. Elle devait également sa prospérité à la Légion étrangère, cette Légion qui l’avait édifiée de ses mains et qui lui avait fourni une partie de ses premiers colons. Au-delà même de l’Algérie, cette sous-préfecture d’Oranie est encore universellement connue du fait de la diversité des nationalités représentées à la Légion. Si, dès le début, la Légion avait marqué de son empreinte la cité, elle en avait également fait sa maison mère, véritable plaque tournante de toute la Légion étrangère. La devise de Sidi-bel-Abbès résumait toute l’histoire de la ville et de la Légion. Elle tenait en trois mots : « Pax et labor », paix et travail …