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Cette contribution vise à réaliser une sociologie de textes pédagogiques en mettant en relation des croyances pédagogiques et les positions structurelles des agents porteurs de ces croyances. La montée en puissance des modèles pédagogiques invisibles (Bernstein) au niveau des normes institutionnelles de l�enseignement secondaire en Belgique francophone est d�abord mise en évidence. En prenant pour objet d�analyse les programmes de cours de français au premier degré secondaire, on montre ensuite que les différents réseaux d�enseignement ne se sont pas lancés dans ce mouvement pédagogique avec la même intensité. Le réseau libre catholique semble s�y être inscrit de manière plus nette que le réseau de la Communauté française, même si ce dernier prend également part à ce mouvement. Ces différences entre les deux réseaux sont mises en relation avec les caractéristiques organisationnelles de chaque réseau et avec les caractéristiques sociologiques des agents mandatés pour rédiger les programmes de cours.
