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Les transformations et réformes de l'institution scolaire signifieraient une « mise à mort de l'enseignement » : telle est la thèse polémique véhiculée par des auteurs antipedagogistes prétendant défendre une « école républicaine ». On rapportera d'abord la variété de leurs critiques à la question de principe qui les unifie : celle de la « séparation scolaire », fiction politique, théorisée dans la doctrine laïque, dont la réalisation effective a toujours impliqué des liens avec « l'extérieur » et avec la réalité concrète de l'enfance. Une lecture non fantasmée de l'histoire scolaire conduit à considérer que la crise actuelle signifie non l'abolition de la « séparation scolaire », mais son remaniement dans le cadre à construire d'une nouvelle division du travail d'éducation et de socialisation.
