Ricardo Sanmartín Arce
La muerte es el limite radical y natural por excelencia y su conciencia hace replantearse el sentido de la vida. Aunque la gente no suele hablar de la muerte -la tendencia es evitarlo- las representaciones culturales de la vida y la muerte son dos caras de la misma moneda, y en ellas subyace la imagen del hombre encarnada en la acción de cada día. El articulo trata sobre dichas imágenes tal como han sido inferidas a partir de la observación etnográfica en Madrid, tras el 11 de marzo, entre profesionales de la educación y hospitales, así como de las confesiones personales de distintos escritores enfrentados a su propia enfermedad final o ante un gran peligro. La imagen expansiva, creciente y sempiterna de la vida en la cultura actual, contrasta poderosamente con la experiencia de la enfermedad y la muerte, en la cual la limitación y la necesidad despiertan la búsqueda de trascendencia.
La mort est, par excellence, la limite radicale et naturelle et sa conscience fait repenser le sens de la vie entière. Si bien les gens n'ont pas l'habitude de parler sur la mort �plus bien, la tendance est à éviter en parler� les représentations culturelles de la vie et de la mort sont les deux visages de la même monnaie, et elles comprennent l'image de l'homme encarnée dans l'action quotidienne. Le sujet de l'article sont cettes images-ci obtenues en Madrid, sur le terrain, après l'once de mars, parmi les professionnels de l'éducation et des hôpitaux, ainsi qu'à travers les confessions personnelles des auteurs différents confrontés à leur maladie terminale ou à un grand péril. L'image expansive, croissante et sempiternelle de la vie dans la culture actuelle, contraste, très fortement, avec l'expérience de la maladie et de la mort, dans laquelle la limitation et la nécessité réveillent la recherche de la transcendance.
Death is the radical and natural limit par excellence, and being aware of that makes oneself to rethink the sense of the whole life. Althoug people do not usually speak about death �in fact, the tendency is to avoid it� cultural representations of life and death are two faces of the same coin, and the cultural image of man rests in them embodied in daily action. The article deals with such images as they have been infered from ethnographic observation in Madrid, after March 11th, among professionals of education and hospitals, and from personal confessions of various writers faced against their final illness or a great danger. The everlasting, evergrowing and expansive image of life in present culture sharply contrasts with the experience of illness and death, in which limit and necessity arouse the quest for transcendence.