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Juan Martínez Moya
La Sala de lo Social del Tribunal Supremo reitera la doctrina que establece la improcedencia de reintegrar cantidades indebidamente percibidas por el beneficiario de un subsidio de desempleo, al que no tenía derecho por falta de cotización, cuando la declaración del derecho a la prestación se debió a un error exclusivamente imputable al Servicio Estatal Público de Empleo. Los errores imputables únicamente a las autoridades no deben remediarse a expensas del ciudadano, especialmente si actuó de buena fe y si las cantidades percibidas cubrían necesidades básicas. Aplicación de la doctrina TEDH Čakarević v. Croatia).
La chambre du travail de la Cour suprême réitère la doctrine qui établit l'irrecevabilité du remboursement des allocation de chômage indûment perçues par le bénéficiaire d'une prestation de chômage, à laquelle il n'avait pas droit en raison d'un défaut de cotisation, lorsque la déclaration d'admissibilité à la prestation était due à une erreur imputable exclusivement au service public de l'emploi de l'État. Les erreurs imputables uniquement aux autorités ne doivent pas être réparées aux dépens du citoyen, surtout s'il a agi de bonne foi et si les sommes reçues couvraient les besoins essentiels. Application de la doctrine de la Cour européenne des droits de l'homme (Čakarević c. Croatie).
