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Alexandra Poli, Dorra Mameri Chaambi
, Bartolomeo Conti
Este artículo examina la narrativa de la presencia de población musulmana en Francia durante las últimas cuatro décadas a través del uso de la categoría “musulmán” en dos periódicos nacionales. A partir de una selección de acontecimientos, delinea varios regímenes de visibilidad o “topos” que desafían tanto la interpretación de los principios republicanos franceses como las representaciones de la diversidad de los musulmanes y de la población francesa en su conjunto. La categoría ha tendido a la exclusividad en la concepción de la alteridad y a un entrelazamiento rigidizado (inextricable) de las dimensiones social, étnica y religiosa.
This article aims to examine the narrative of the presence of Muslim populations in France over the last four decades (1980-2020) through the use of the category “Muslim” in two national newspapers. On the basis of selected events that have marked this period, this work intends to highlight several regimes of visibility or “topos” that challenge both the interpretations of the French Republican Principles and representations of the diversity of Muslims and of the French population as a whole. Over the period studied, the so-called “Muslim populations” gained a degree of exclusivity in the conception of otherness in France that carry several proxies along creating a rigidified (inextricable) intertwining of social, ethnic and religious dimensions.
Cet article vise à examiner la mise en récit de la présence des populations musulmanes en France au cours des quatre dernières décennies (1980-2020) à travers l'utilisation de la catégorie "musulman" dans deux journaux nationaux. Sur la base d'une sélection d'événements qui ont marqué cette période, ce travail se propose de dégager plusieurs régimes de visibilité ou "topos" qui interrogent à la fois les interprétations des principes républicains français et les représentations de la diversité des musulmans et de la population française dans son ensemble. Au cours de la période étudiée, les "populations musulmanes" ont acquis un degré d'exclusivité dans la conception de l'altérité en France. Cette exclusivité s'accompagne de plusieurs proxies qui créent un entrelacement rigide des dimensions sociales, ethniques et religieuses.
