Face au défi de l’Anthropocène, l’agriculture doit se réinventer. Cet article examine les imaginaires de 28 éco-entrepreneurs de filières agricoles territorialisées afin de saisir ce qui soustend leurs pratiques et qui pourrait inspirer de nouvelles façons de faire. L’analyse des discours fait ressortir un imaginaire commun et des imaginaires différenciés donnant forme à deux types de filières. L’article apporte une contribution aux imaginaires sociaux et laisse entrevoir une réponse optimiste à l’Anthropocène : l’action, à sa propre échelle, sans attendre que le monde change.