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A partir del análisis de las diferentes funciones que se han dado los medios de comunicación, de las criticas que se manifestaron durante la crisis de octubre de 1970 en Quebec y de la comparación con estudios realizados sobre otras crisis, el autor del artículo observa que cada crisis expone el mismo esquema : los medios de comunicación se presentan como observadores de eventos, se convierten rápidamente en autores implicados, ejercen cierta forma de autocrítica, padecen críticas severas y se disculpai de esas mismas críticas. Como este ciclo se encuentra al interior de crisis que se suceden unas a otras, el autor del artículo concluye que no es el comportamiento ad hoc de los medios de comunicación en las crisis que se pone en tela de juicio sino el poder real de dichos medios de comunicación sobre la sociedad.
The author reviews the roles of media and criticisms of those roles in Quebec's 1970 October Crisis. Comparing these with studies of other crises, he identifies a recurring pattern in each : Media present themselves as observers, become involved as actors, engage in a limited form of self-criticism, and are subject to severe criticisms, which they reject. In view of the regularity of this pattern, the author concludes that it is not the ad hoc performance of media in particular instances that is at issue, but the very power of media itself.
En analysant les différents rôles que se sont donnés les médias et les critiques qui se sont exprimées durant la crise d'octobre 1970 au Québec, et en les comparant avec des études réalisées sur d'autres crises, l'auteur constate qu'à chaque crise un même scénario se produit : les médias se présentent comme observateurs des événements, deviennent vite des acteurs engagés, pratiquent une certaine forme d' auto-critique, subissent des critiques sévères et se disculpent de ces mêmes critiques. Comme ce cycle se retrouve dans les crises les unes après les autres, l'auteur conclut que ce n'est pas tant le comportement ad hoc des médias dans telle ou telle crise qui est en cause, mais bien le pouvoir réel des médias sur la société qui est contesté.
