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The prohibition of adoption is common to many Muslim jurisdictions; it passes directly from religious law into statutory law. The French PIL incorporates this provision by making, in principle, foreign minors of prohibitive status ineligible for adoption. The question arises whether such restriction is compatible with the right to respect for family life (article 8 ECHR). In Harroudj v France, the ECtHR did not hesitate to respond in the affirmative. The paper revisits this judgment and concurs with what is deemed to be its ultimate finding, namely that a reduction on the level of satisfaction of the right to respect for family life may sometimes be justified as a token of tolerance or hospitality towards foreign ‘cultural law’.
L’interdiction de l’adoption est commune à de nombreuses juridictions musulmanes; elle passe directement du droit religieux au droit statutaire. Le droit international privé français incorpore cette disposition en rendant, en principe, inéligibles à l’adoption les mineurs étrangers de statut prohibitif. La question se pose de savoir si une telle restriction est compatible avec le droit au respect de la vie familiale (article 8 Convention EDH). Dans l’affaire Harroudj c France, la Cour EDH n’a pas hésité à répondre par l’affirmative. Ce travail revient sur l’arrêt et souscrit à ce qui est considéré comme sa conclusion ultime, à savoir qu’une réduction au niveau de satisfaction du droit au respect de la vie familiale peut parfois être justifiée comme gage de tolérance ou d’hospitalité envers le ‘droit culturel’ étranger.
