Acceso usuarios
Anne Froment-Maire
The health crisis linked to the Coronavirus Covid-19 has made the isolation of the population essential. The administration was not spared, physical contact of public service personnelwas limited, while ensuring the continuity of public service. Teleworking therefore appeared to be a useful way of adapting the organization of work. Very widespread in private sector activities, this tool is classically lacking in the public sector. If the national inter-professional agreement of July 19, 2005, introducing the European framework agreement on teleworking of July 16, 2002, was never signed by the public sector, we had to wait for the beginnings of such an organization in the sector. public with the “Sauvadet” law of 2012, but above all with the adoption of the decree of 11 February 2016 relating to the conditions and modalities for implementing teleworking in the public service and the judiciary.
A new subject of social dialogue, itself freshly renovated, staff (contractual or permanent officials) exercising their functions by teleworking benefit from the same rights and obligations as staff working at their place of employment. The law of August 6, 2019 relating to the transformation of the public service offered relevant and sufficient discussion tools to do so, which made it possible to strengthen the use of telework in the public sector, in particular by organizing the modalities of relaxation of the legal framework in times of health crisis with the support of the decree of May 5, 2020 allowing the occasional use of telework and floating days. Finally, the health crisis has shown that teleworking could constitute a valuable tool in the perspective of the modernization of local authorities, through the development of administrative relationships that link agents and their administrations, as well as administrations with their users.
La crise sanitaire liée au Coronavirus Covid-19 a rendu indispensable l’isolement de la population. L’administration n’ayant pas été épargnée, les contacts physiques du personnel de la fonction publique ont été limités, tout en assurant la continuité du service public. Le télétravail est apparu dès lors comme un moyen utile d’adapter l‘organisation du travail. Très répandu au sein des activités du secteur privé, cet outil fait pourtant classiquement défaut dans le secteur public. Si l’accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005, introduisant l’accord-cadre européen sur le télétravail du 16 juillet 2002, n’a jamais été signé par le secteur public, il fallut attendre les prémisses d’une telle organisation dans le secteur public avec la loi « Sauvadet » de 2012, mais surtout avec l’adoption du décret du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature.
Nouveau sujet du dialogue social, lui-même fraîchement rénové, les agents (contractuels ou fonctionnaires titulaires) exerçant leurs fonctions en télétravail bénéficient des mêmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d’affectation. La loi du 6 août 2019 relative à la transformation de la fonction publique a offert des outils de discussion pertinents et suffisants pour ce faire ce qui a permis de renforcer le recours au télétravail dans le secteur public, notamment en organisant les modalités d’assouplissement du cadre juridique en période de crise sanitaire avec l’appui du décret du 5 mai 2020 permettant le recours ponctuel au télétravail et aux jours flottants. Enfin, la crise sanitaire a démontré que le télétravail pouvait constituer un outil précieux dans la perspective de la modernisation des collectivités territoriales, à travers l’évolution des rapports administratifs qui lient les agents et leurs administrations, ainsi que les administrations avec leurs usagers.
