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In South America, ethnic minority populations’ health rights are understanding according to a specific approach: they are intrinsically linked with their cultural identity. To make them effective, the State has to protect both entities: the community as an autonomus legal subject and the individual members of it. This specific approach means that ethnic minority populations have the right to build and extend their own health system (traditional medicine), in order to provide to their members treatments in adequacy with their beliefs. This specific approach is not the recusal (and the weakening) of the universalism principle in the field of right-to- health ; it is the legal way to respect a specific identity and ethnic culture. The study of ethnic minority populations’ health rights in South America underlines this point: constitutional rights can’t only be wacht as (occidental) cartesian individual rights. Another model exists, an holistic one who is based upon communitarian standards.
Il existe un enfoque diferenciado, une approche différenciée du droit à la santé appliqué aux membres des communautés indigènes (ici, d’Amérique du sud). Ce droit se lit en concordance avec le principe de diversité ethnique et culturelle. Rendre effectif ce droit signifie prendre en compte le dualisme inhérent aux peuples indigènes : sont protégés tant la communauté comme sujet de droit que les individus la composant. Les communautés indigènes ont le droit : de produire et développer leurs propres médecines traditionnelles, d’organiser leurs systèmes de soins sous leur propre responsabilité, de fournir à leurs membres des services conformes à leurs convictions et croyances. Le différentialisme – loin d’être synonyme d’anti-universalisme – s’avère la condition même de la réalisation de ces droits. L’étude du droit indigène à la santé conduit à repenser nos canons intellec- tuels : la chose juridique n’est plus l’enfant de l’individualisme cartésien occidental mais celui du holisme indigène andin.
